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Markus/Jérémy 2

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Finnbheara
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MessageVen 19 Mar - 14:16

[Samedi 1 février 2020 - Londres - Appartement de Jérémy]

Markus souriait devant l'enthousiasme dont son partenaire faisait preuve, cela ne le rendait que dès plus désirable. Et quant à lui, de se sentir très séduisant. Le jeune homme s'empressa donc d'achever son cappuccino d'une traite, avant de se saisir de la main de son bel enseignant, entrelaçant ses doigts aux siens. Et de se laisser entrainer jusqu'à l'extérieur, non sans avoir salué au passage Madame Rosmerta, le visage cramoisi sous l'effet des bouffées d'excitation. Si les deux jeunes gens avaient été en un autre endroit qu'à Pré-au-Lard, il aurait très certainement plaqué l'australien contre le mur de l'établissement à peine le seuil franchit, et pressé son corps contre le sien en l'embrassant avec ardeur. Puis, ils aurait transplané ainsi étreint. Sauf, qu'étant au village de Pré-au-Lard, entouré d'élèves de Poudlard, il lui fallut rester des plus raisonnables. Sa main toujours dans celle de l'autre homme, l'Oubliator se contenta amoureusement de lui serer le bras de son autre main restée libre et de suivre le mouvement de disparition à travers l'espace-temps. L'arrivée dans l'appartement londoniens fut telle qu'il avait fantasmé le départ du pub, d'une façon brutale et bestiale, qui satisfaisait au plus haut point sa bête intérieure. Grisé de ce baiser sauvage, il le lui rendit avec tout autant d'intensité, accueillant cette langue conquérante par des grognements de satisfaction. La sienne lapant même au passage, les goutes de sang de Jérémy qui parlaient au niveau de l'entaille sur sa lèvre, qu'il s'était fait lui-même auparavant à l'établissement Les Trois Balais.

Le goût métallique de l'hémoglobine enflamma ses sens plus que de raisons et il se laissa mener ne sachant vraiment où, ses mains entreprenant d'ouvrir la fermeture à glissière de la veste en duvet de son amant. Markus se laissa retirer la sienne, aidant même d'un mouvement des épaules à s'en débarrasser plus rapidement, observant avec plaisir celle de Jérémy suivre un chemin identique, un sourire sauvage plaqué sur le trait de son visage, son sexe gonflé de désir et à l'étroit dans son boxer. Il n'aspirerait qu'à une chose en cet instant, sentir la virilité de l'autre homme au plus profond de lui. Contre un mur, sur la table, à même le sol, cela l'indifférait. Il ne brûlait que se faire prendre ici et surtout maintenant. Alors, n'opposant aucune résistance à la pousser contre son corps, il chu sur le lit, son regard toujours accroché à celui noisette de l'enseignant. Il eut un bruit sourd et grave de contentement, en savourant la pression du corps de son partenaire à califourchon sur le sien, ses bras maintenus dans la poigne solide de l'australien. Le jeune homme ressentait l'embrasement de son sang à travers le réseau de ses veines, d'être ainsi soumis au bon vouloir d'un autre. Il poussa un gémissement au premier baiser et un second au suivant, puis eut deux longs soupirs d'aise, lorsque le lob de son oreille entra dans l'équation. À l'intérieur de sa poitrine, son rythme cardiaque s'accéléra et son souffle court, lorsque celui-ci glissa ses mains sous sa chemise, avant de la lui arracher avec brusquerie.

En contractant ses muscles, à la première caresse humine de la langue sur son épaule, le jeune homme se délecta de ces multiples sensations engendrées par le traitement offert à son torse et particulièrement à son téton, la tête rejetée en arrière et les paupières closes. Son corps ondulant d'excitation sur le lit était parcouru par des petites décharges électriques, tandis que la pression de son jean devint plus lâche. Markus émit des grognements de frustration, lorsque son amant se concentra à nouveau sur sa bouche, plutôt que de le mettre nu complètement. Il en avait assez de sentir la virilité de Jérémy contre la sienne à travers la barrière du tissu, alors il se saisit de la lèvre inférieure de ce dernier de ses mâchoires et lui appliqua une morsure un peu brutale pour signifier son mécontentement. Puis, il repoussa l'australien un peu plus loin sur le lit, sans lui en accorder le choix, avant de bondir de ce dernier. Il dut se débattre avec son pantalon, pestant et manquant de tomber à de nombreuses reprises. Il n'y avait rien de particulièrement aguichant dans ses gestes désordonnées, seule sa hâte transparaissait à s'en extirper. Une fois cela fait, il envoya valser son boxer à travers la pièce, d'un mouvement de la jambe. Et maintenant qu'il était aussi nu qu'un ver, il revint auprès de son partenaire tout en caressant d'un petit bout de langue, sa lèvre supérieure en un geste lent et sensuel, le sexe dressé fièrement. Le Dursley se laissa glisser sur le sol devant lui, alors que ses mains fébriles s'attaquaient à déboutonner le maudit jean dissimulant cette friandise, qu'il désirait tant avoir en bouche depuis sept longs et interminables jours.

Markus retira le pantalon et le boxer de son amant d'un geste abrupt. Contemplant cette verge gonflée à présent à l'air libre, un éclat de gourmandise étincelant dans le regard. Il se mordilla la lèvre inférieure de désir, en entourant de ses doigts, cette hampe de chair turgescente. Et d'un geste ferme du poignet, se mit à imprimer un lent mouvement d'oscillation, avant de venir suçoter l'un de ses testicules en parallèle. Il laissa son regard accroché celui noisette de Jérémy, s'enivrant du plaisir que l'autre ressentait sous ses attentions lubriques, en s'appliquant à la tâche durant quelques minutes. Puis, il vint lui titiller son gland humide du bout de sa langue, dans une attitude très taquine. Le jeune homme entreprit par ensuite de caresser chaque parcelle de ce sexe à l'aide de sa langue, savourant la saveur de cette virilité si ardemment désirée, tout en laissant ses doigts effleurer peu à peu l'intérieur des cuisses de son partenaire. Et lorsque lui-même n'en pouvant plus, il céda et prit en bouche l'objet de ses fantasmes, le suçant avec avidité, en grognant d'extase. L'une de ses mains tâtonna jusqu'à trouver celle de son bel enseignant. Avant de s'en saisir et de venir la placer dans sa chevelure négligée, dans l'espoir que ce dernier lui impose un rythme bien plus impétueux. Il ne souhaitait rien d'autre que de se faire dominer corps et âme. Ainsi comptait-il bien tout mettre en œuvre, afin d'assouvir cette pulsion sexuelle.
Finnbheara
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MessageVen 19 Mar - 14:16

[Samedi 1 février 2020 - Appart' de Jérémy - 15h00]

Sa morsure m’a électrisé, du sang coulait légèrement sur mes lèvre, provoquant en moi un désir, peut-être un peu, inavouable. Jeté négligemment sur le lit, j’ai grogné sans cesser de le regarder. Son regard d’acier me grisait, son torse musclé me faisait envie. J’ai souri en le voyant se débattre, seul, avec son jean.
Son corps me fait envie, et une douce chaleur m’envahit quand il se présente nu devant moi. J’ai poussé un gémissement de plaisir quand je fus libéré de mon jean qui me serrait plus que de raison. Ses mains m’ont fait partir loin, sa langue m’a fait pousser un grognement de désir. Je vibre de plaisir sous les effets de sa langue. Mes doigts ont agrippé les draps alors que ma tête partait en arrière, gémissant. Je me suis mordu la lèvre inférieure, résistant à l’envie de crier. Mes battements de cœur se sont fait plus intenses, la température de mon corps a augmenté en flèche. Je respire vite, me cambrant sous l’effet de sa bouche sur mon sexe. Ses doigts ont attrapé les miens. Haletant, la sueur commençait à perler le long de ma peau, je lui ai attrapé les cheveux de mes deux mains. Grognant de plaisir, je lui ai imposé mon rythme, plus brutal et plus rapide. J’en peux plus, mon souffle est court, mes jambes se sont enroulées autour de sa taille, mes coups de rein se sont fait plus insistants, j’en veux plus. Je le veux lui. Maintenant. Une pression de mes deux mains sur ses cervicales, l’oblige à remonter vers moi, un sourire facétieux sur les lèvres. J’étais juste fou de lui, il m'enivrait et me grisait. J’ai roulé sur lui, le mettant sur le dos. Je lui ai mordu le lobe de l’oreille tandis que mes mains se mêlaient aux siennes. Le souffle un peu court, mes lèvres se sont pris d’une passion dévorante pour ce cou qui m’appelait. Pensait-il à moi ? Le jour et la nuit, comme moi je pensais à lui depuis sept jours ? Je voulais tout de lui, et en cet instant, aucun refus n’en était acceptable. L’odeur de sa peau, finement poivrée, me chatouillait le nez. Son goût, un peu sucré, m’envahissait d’un plaisir non dissimulé. Alors que je demandais l’accès à sa langue, enivré par une montagne de plaisir qui rugissait en moi, le clocher de l’église non loin sonnait quatre heures. Plus rien d’autre ne comptait, ni même ma comète préférée dont j’attendais la venue tous les ans, à la même date, à la même heure, au même endroit. Je voulais profiter de chaque instant en sa compagnie, son regard de braise, sa langue conquérante, ses caresses sulfureuses, son sexe tendu contre le mien, mes battements de cœur s’accélérèrent, ma respiration se fit bien plus rapide, caressant de ma main gauche sa cuisse, montant jusqu’à ses fesses fermes qui n’attendaient que moi. Mon premier coup de rein fut presque brutal, conquérant et vacillant, partagé entre un désir d’aller au combat, sans pour autant faire mal. La lumière de la chambre bougeait en rythme avec nos deux corps qui s'unissaient. Mes deux mains, plaquées contre son torse, le caressaient et le griffaient en même temps. Gémissant d’un plaisir non dissimulé, mon rythme s’est accéléré provoquant en moi une montée de fièvre. Le temps s’est enfin arrêté alors que nous ne faisons plus qu’un. Nos corps se mélangeaient enfin, jouaient une mélodie voluptueuse et lancinante. Ma tête est partie en arrière et dans un murmure rauque, son prénom fut cité, et surtout que cet instant ne s’arrête jamais. J’ai accéléré encore, me faisant plus guerrier qu’à l’accoutumée, atteignant enfin cet extase tant attendu.

Je me suis allongé sur lui, la tête dans son cou, respirant son parfum mêlé à la sueur qui perlait sur son corps, mes doigts se mêlant lentement à ses cheveux. Je suis resté silencieux plusieurs minutes durant, profitant juste de cet instant, de ce corps nu, de ses caresses sur le mien. Mon rythme cardiaque eut du mal à retrouver une normalité, une douce chaleur s’emparait de moi, alors que je plongeais une nouvelle fois mon regard dans le sien. Je ne m’en lasserais jamais. Mes doigts se sont perdus, de petits aller-retour, le long de son torse jusqu’au nombril, alors que je l’embrassais au coin de l'œil, dans un sourire, presque malsain de désir. « J’ai faim... » ai-je murmuré, pinçant ma lèvre, à l’endroit même qu’il avait mordu des minutes plutôt, provoquant une nouvelle montée d'envie. « … de toi. »
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MessageVen 19 Mar - 14:16

[Samedi 1 février 2020 - Londres - Appartement de Jérémy]

Le désir sous-jacent de son geste parvint à son amant et celui-ci décida de prendre les choses en mains, au propre comme au figuré. Le jeune homme se laissa ainsi dominé, accueillant au fond de sa gorge, cette virilité rigide, dominatrice et surtout très conquérante, venant cogner à coups répétés prestes et brutaux contre sa luette. Sa bouche, prise d'assaut de cette façon, salivait abondement sous le plaisir et Markus manqua plus d'une fois, de s'étouffer durant l'acte. Mais, il appréciait ce traitement comme l'attestaient ses grognements de satisfaction et bien plus encore, lorsque les coups de reins de son partenaire se sont intensifiés. Cette sensation le fit frissonner et hurler autour de ce sexe, alors que sa propre main glissa jusqu'au sien, pour s'y activer dans un mouvement au rythme calqué sur celui, lui étant imposé. Il fut arraché à sa concupiscence par Jérémy qui l'attira jusqu'à lui. En réaction à sa frustration, il laissa échapper un grognement guttural, afin de signifier son mécontentement. Il ne voulait qu'une chose, faire rouler ce gland dans sa bouche, tout contre son palais, encore et encore. L'Oubliator se laissa allonger sur les draps, une épaisse chaleur entre les jambes. Son corps enfiévré se cabrant sous la morsure de son lob et il émit des sons plus doux, sous les baisers contre la peau brulante de son cou.

Jérémy finit par lui écarter les cuisses et le jeune homme se délecta des caresses lentes, sur la peau tendre de l'intérieur de sa cuisse gauche, les paupières closent. Et soudain, Markus le sentit le pénétrer, tandis qu'il rouvrait les paupières, se noyant dans le regard de son amant, qui était à présent d'un noisette solide et luisait sous l'effet d'un brasier intérieur. Ce qui le fit frissonner de désir, en savourant la pression du corps de son partenaire au-dessus de lui. Ce dernier trouva le rythme adéquat, une fois passé ce premier coup de rein conquérant lui ayant arraché un couinement de douleur. Ni trop rapide, ni trop lent, ni trop profond, ni pas assez. Il ressentait son plaisir augmenté crescendo tant grâce à ce sexe viril au plus profond de son être, que les caresses et les griffures sur son torse moite de sueur. Le plaisir parcourut son corps en rugissant et ses muscles se contractèrent, alors que Markus empoigna les draps à pleines mains. Comme si le monde volait en éclats autour de lui et qu'il avait besoin de se retenir à quelque chose, n'importe quoi. Puis, il hurla d'une voix rauque le prénom de son bel enseignant, de nombreuses fois à la suite, tout en augmentant d'intensité sonore, tandis que le flamboiement noisette ensorcelant de celui-ci remplissait son champ de vision.

Markus avait l'impression de tomber dans un doux océan lumineux de plaisir, dont les vagues n'avaient de cesse de le balayer les uns à la suite des autres, avant de le submerger. Il sentait le corps de Jérémy autant à l'intérieur de lui qu'au-dessus. Le jeune homme referma ses bras autour des épaules de son amant en des gémissements indécents, avant de lui enfoncer ses ongles dans la chair de sa nuque lorsqu'il s'accrocha à lui avec fermeté. Il ressentit le corps de son partenaire trembler au fond de lui et perdre finalement le rythme. Le jeune homme hurla, lorsqu'il reçut le dernier coup de rein puissant et sauvage, alors que son propre corps se cabrait sous les pulsions électriques de plaisir, tandis que l'orgasme répandit sa douce chaleur à travers ses veines. Les deux amants restèrent allongés et enlacés sur les draps, réapprenant à respirer ensemble. Markus éprouvait des petites douleurs vives aux endroits où les ongles avaient été enfoncé dans son torse, son cœur battant la chamade contre son corps. Quand son regard acier rencontra celui noisette de l'australien, il le contempla quelques minutes silencieuses, perdu dans ce moment, comme si la terre avait cessé de tourner sur son axe. Il leva les bras, afin d'entourer une nouvelle fois la nuque de Jérémy pour se lover contre lui. Et, il en profita pour inspirer à fond, l'odeur de cette peau recouverte de particules de sueur. Il laissa l'une de ses mains descendre délicieusement et avec nonchalance, le long de la colonne vertébrale de son partenaire, pendant qu'il appliquait en parallèle, ses lèvres contre l'oreille de ce dernier. - Et j'ai tout autant faim de toi. Il déposa un petit baiser du bout des lèvres au creux de son cou. - Mais, je crains chéri, que tu y sois allé un tout petit peu trop fort dans le feu de l'action. Et comme cela fait un long moment que je n'avais pas pratiqué, il va falloir m'accorder un peu de temps de repos, si tu souhaites un second round. Oui, il était un peu irrité à un certain endroit de son anatomie mais, il ne regrettait rien, tant il avait pris son pied avec Jérémy. Il redéposa un second baiser, plus possessif, au creux de son cou. - Je n'agis jamais ainsi en temps ordinaire. Se justifia-t-il en ressentant le besoin à la confidence. - Suivre un homme que je connais à peine jusqu'à son appartement. Il laissa échapper un petit éclat de rire nerveux. - Tu vas me dire, que c'est peut-être le plus raisonnable, comparé à ce que nous avons fait à la gare. Ses doigts effleurant doucement le fessier de son homme, il poursuivit la conversation, un peu somnolant entre les bras de Jérémy : - Je me rend compte que je ne connais ni ton nom, ni ton âge.
Finnbheara
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MessageVen 19 Mar - 14:17

[Samedi 1 février 2020 - Appart' de Jérémy - 16h00]

J’ai fermé, un instant, les yeux, profitant pleinement de ce moment de plaisir. Ma respiration avait, enfin, repris un rythme normal. Mes doigts se perdaient sur ce corps juvénile et musclé. Il me faisait envie. Le sourire qui ne me lâchait pas depuis des jours et qui s’est intensifié sous le coup d'un « chéri » prononcé, se noya brusquement à la fin de ses mots. Il est vrai que cela avait été intense, j’en crevais d’envie depuis une semaine et cette envie s'était lâchée un peu brutalement. Je l’ai embrassé sur le téton gauche en murmurant un « je suis désolé », avant de m'attaquer à son téton droit pour le suçoter lentement entre mes lèvres. Son baiser m'a électrisé une nouvelle fois. J’aimais ce contact de ses lèvres sur ma peau, je ne m’en lasserais jamais. J’ai souri à ses révélations. Moi non plus. Je n’agissais pas ainsi. Enfin… si. Coucher avec le premier venu, ça je faisais. Régulièrement, depuis le départ d’Aurore. En revanche, emmener un inconnu chez moi, je ne faisais jamais. Aucune attache, et mes conquêtes d’un soir n’avaient rien à faire dans mon appartement londonien. Avec Markus, c’était différent. Peut-être même un peu animal, je voulais plus avec lui. Je voulais aller bien plus loin qu’une partie de jambes en l’air. Le voir et le revoir, encore et encore. Et pas seulement sur le quai d’une gare. J’ai ri, un peu, bêtement à sa remarque. C’était une première pour moi aussi. Jamais je ne m’étais lâché ainsi dans une gare, mais à vrai dire c’en avait été excitant et un peu aventureux, d’imaginer que l’on pouvait se faire choper dans une position peu adéquate à un lieu public. « C'est excitant, tu ne trouves pas ? »

Ses doigts sur mon postérieur me faisaient frissonner de plaisir. Je lui caressais le torse au même rythme que ses doigts sur moi, emmêlant parfois les miens dans les poils de son torse, la tête au creux de son épaule. Je fermais doucement les yeux pour profiter encore plus de cet instant. Je me suis redressé, me mettant à califourchon sur ses cuisses. « Moi non plus, je ne connais pas ses informations » ai-je simplement répondu. Mes doigts ont effleuré les courbes de son torse, remontant sur ses épaules, un sourire persistant sur mes lèvres. « Jérémy Baker. 27 ans, 11 mois et 15 jours. » Heureux qu’il ne me demande pas plus, je ne saurais quoi lui dire. Je ne voulais pas lui parler d’Aurore, que je voulais oublier. Je ne pouvais pas lui parler de l’Ordre, ni de la radio, il y avait trop de vies en jeu - à commencer par la sienne s’il savait. Je lui ai capturé ses lèvres pour un doux baiser. Aucune envie de discuter de ce que j’étais, de ce qu’il était, nous avions tout le temps pour ça. Des jours entiers devant nous pour apprendre à nous connaître, aujourd’hui, je ne voulais que son corps, ses lèvres, ses petites fesses musclées qui me titillaient l’esprit, m’appelant corps et âme, ses lèvres qui m'enivrait toujours autant que la première fois où je les avais embrassées. Mes doigts ont tortilloné ses cheveux. « Je te dirais tout ce que tu veux savoir mais avant… ». Fini la parlotte, et les beaux discours. Mes doigts ont glissé lentement sur son torse pour rejoindre son intimité qui n’attendait qu’elles. Mes lèvres ont embrassés ses tétons, entamant doucement, mais fermement un lent va-et-vient sur ce sexe tendu. J’ai fermé les yeux, laissant échapper un gémissement de plaisir, accélérant un peu le rythme. Mon geste s’est arrêté brutalement pour lui attraper les bras, les maintenant sur le lit. Je lui ai mordu le lobe brutalement. « Fais de moi tout ce que tu veux » lui ai-je susurré à l’oreille.
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MessageVen 19 Mar - 14:17

[Samedi 1 février 2020 - Londres - Appartement de Jérémy]

Les paupières du jeune homme papillonnèrent, tandis qu'il poussa de doux et légers gémissements quand son téton fut sucé longuement et délicatement par son amant. - Ne le... soit... pas. Il planta ses ongles dans le dos de Jérémy, sans réellement avoir conscience de son geste. Oh ! Qu'il aimait tant être l'objet des attentions du bel enseignant d'astronomie. Il prit la tête de ce dernier entre ses mains, le forçant à cesser d'aspirer son téton entre ses lèvres. Sans quoi, il ne serait pas capable d'aligner plus de deux mots à la suite. Ressentir ou réfléchir, le sang de Markus ne pouvait guère irriguer ces deux organes simultanément. - J'ai énormément apprécié ce côté sauvage, dominateur. Ses joues avaient pris une teinte grenat durant cette confession. C'était plus fort que lui, d'éprouver dans les premiers jours, un peu de gêne après l'acte sexuel. Déjà à l'époque, il faisait tout ce qui était en son pouvoir, afin d'éviter de croiser le chemin du bleu et bronze au détour de l'un des couloirs du château, chaque lendemain de leurs rencontres nocturnes. Et puis, il fallait prendre en compte, le fait que Markus ne savait trop comment se comporter dans l'intimité d'une chambre à coucher. Il n'avait pas entretenu ce genre de rapport avec Domhnall durant sa scolarité, ni quiconque d'autres d'ailleurs. L'on pouvait presque dire qu'à ce niveau-là, il était vierge de la moindre expérience. Heureusement pour lui, les endorphines libérées pendant cette partie de jambes en l'air aidaient grandement à chasser sa nervosité. - Je suis plutôt enclin à désirer recevoir ce genre de traitement assez régulièrement. Il gratifia l'australien d'un petit clin d'œil coquin, avant de s'en retourner appliquer quelques baisers enflammés au creux de son cou. Une nouvelle bouffée de chaleur le prit à l'évocation des souvenirs liés à la gare. - Hum... oui très, j'ai toujours beaucoup aimé ça. Avoua-t-il, d'une voix chargée de désir. Il se surprenait lui-même à vrai dire. Il était quelqu'un d'assez timide durant les prémices de ce genre de relation et il bégayait toujours en présence d'un beau garçon... Pourtant, une fois en pleine action, le jeune homme était très différent de caractère... plus passionné, plus sauvage. Il se souvenait très bien de la première fois où il avait ressenti cette excitation propre à la situation. Il se faisait prendre par le Serdaigle, derrière la statue de Gregory le Hautain, et un préfet faisant sa ronde avait failli les surprendre. Ils n'avaient dû leurs saluts qu'aux réflexes de Domhnall qui l'avait muselé de sa main à temps, afin de faire cesser ses petits cries de plaisir, tout en continuant à l'honorer de ses coups de reins pendant toute la durée du passage dudit préfet.

Dieu ! Que Markus appréciait la pression de ce corps nu contre le sien. Il lui était très agréable d'être sur ce lit, en compagnie de Jérémy et il était à la limite de s'endormir, bercé autant par le timbre de la voix de son amant que par ces caresses sur son torse. Et puis, soudain, les informations parvenant jusqu'à son cerveau comateux, l'arrachèrent à sa douce torpeur. Il se redressa, s'appuyant sur ses avant-bras, une lueur d'inquiétude étincelant dans le regard acier qu'il déposa dans celui noisette du bel enseignant. - Tu as... Tu as... Tu as 28 ans ! Finit-il par s'exclamer, après s'y être repris par deux fois. Bien sur, en exerçant la profession de Professeur, il se doutait que le jeune homme était plus âgé que lui... de cinq années tout au plus. - J'ai... J'ai à peine 20 ans. Chuchota-t-il plus pour lui-même que pour être entendu par autrui. Le jeune homme se mordit la lèvre inférieure, de stress cette fois-ci. Il avait songé un court instant à mentir, afin de se vieillir un tout petit peu. Mais, il avait conscience qu'une relation ne pouvait fonctionner en débutant par un mensonge. Il déglutit sa salive avec un peu de difficulté, cherchant le courage au fond de lui, de lui annoncer l'âge qui était le sien. Il était certain que cela briserait leur histoire naissante mais, il se devait de dire la vérité à Jérémy. - J'aurais 20 ans à la fin du mois d'avril. Je... Son regard se fit un peu fuyant. - Je comprendrais, si cela te pose un souci. Tu n'as peut-être pas envie d'une relation plus suivie avec un gamin comme moi. Il sentait poindre les larmes au fond de son regard, et ne voulant pas que l'homme dont il tombait doucement amoureux le voit ainsi, détourna la tête sur sa gauche. Il maudissait sa réaction, qui ne faisait qu'illustrer les paroles qu'il venait juste de prononcer. Il ne refusa pourtant pas, de suivre le mouvement doux imposé par Jérémy, qui prenant son visage entre ses mains, le réorienta dans sa direction. Markus frémi sous le contacte des doigts de l'australien contre ses joues, et de ce geste empli de tendresse de ses pouces venant essuyer les quelques larmes qui perlaient au coin de ses yeux. Ce n'était pas tant les mots formulés par le bel enseignant, que l'intonation employée qui apaisa le tourment de son âme. Il laissa ses lèvres s'unir aux siennes, acceptant ce doux baiser offert non sans ravissement. Son corps palpita sous les promesses de plaisirs à venir et de ce doigter glissant avec lenteur, le long de son torse jusqu'à atteindre son membre déjà d'attaque et prêt pour remettre le couvert. Il laissa s'échapper des petits gémissements de contentement suite à la masturbation prodiguée à sa virilité. Puis, alors que cette dernière cessa brusquement, son irritation fut perceptible sur les traits de son visage.

Ses bras, ainsi maintenus dans la poigne ferme et virile de Jérémy, réveillèrent son ardeur apaisée pourtant par l'orgasme précédent. Il eut un râle de plaisir, en réponse à l'attaque brutale envers le lob de son oreille et c'est en levant un sourcil interrogateur, qu'il demanda d'une voix rauque et laconique : - Tout ? Le hochement positive de tête de la part de Jérémy sembla le satisfaire et le jeune homme se dégagea de la poigne retenant ses bras, afin d'échanger de place avec celle de son partenaire, le faisant rouler à nouveau un peu plus loin sur le lit. Il vint s'agenouiller aux pieds de son amant, promenant son regard le long de ses jambes jusqu'à son sexe dressé entre ses cuisses. Il aurait tant aimé le prendre en bouche, avant qu'il ne soit complément en érection, afin de le sentir durcir entre ses lèvres. A défaut de ne pouvoir assouvir ce désir là, il commença à couvrir ses jambes de baisers, remontant vers son bas-ventre. En sentant ses poils fins effleurer ses lèvres, il se servit de son souffle pour caresser sa peau. Markus lécha le pli entre sa cuisse et sa hanche en faisant très attention à ne rien toucher d'autre. Il se redressa, laissant son regard capter le sien, une lueur taquine faisant flamboyer ses iris. Et sans le quitter des yeux, il se pencha sur son corps et passa sa langue, sur une partie la plus sensible de son anatomie. L'Oubliator entreprit de lécher cette verge appétissante de haut en bas, puis referma ses lèvres autour, jusqu'à ce qu'elle lui remplisse entièrement la bouche et enfin la gorge. Ensuite, il la lâcha le temps pour lui de reprendre sa respiration, tout en laissant glisser ses mains jusqu'à atteindre le fessier musclé du bel enseignant. Il lui écarta doucement les fesses, effleurant timidement sa raie de quelques doigts. - Tout ? S'enquit-il, toujours de cette voix rauque et laconique, afin de se voir confirmer l'autorisation d'aller visiter cet endroit de sa langue. Le temps nécessaire pour le lubrifier correctement, avant d'entamer une exploration plus en détail et en profondeur à l'aide de sa propre virilité, qui était très impatiente de découvrir ce nouveau terrain de jeu.
Finnbheara
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MessageVen 19 Mar - 14:17

[Samedi 1 février 2020 - Appart' de Jérémy - 16h00]

Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ça. Cela faisait trois ans que je trainais les bars pour des rencontres d’un soir, expéditives et sans lendemain et jamais, je n’avais pu imaginé que je puisse ressentir à nouveau l’envie d’être avec une seule et unique personne, depuis ma belle Aurore. Il faut dire que depuis trois ans je ne voulais plus ressentir ça pour personne. J’avais eu si mal quand elle était partie que je m’étais juré de ne plus jamais m’attacher, laisser derrière les sentiments, ne penser juste qu’à l’instant et prendre son pied, et ne jamais recommencer avec la même personne. Une conquête dans chaque port, comme pour les marins partis en mer. Et voilà que ce type d’à peine 20 ans me faisait perdre toutes mes convictions et mes moyens rien qu’en posant son regard, aussi affûté qu’une lame, sur moi. Je le maudissais, autant que je l’aimais pour ça. Je voulais accéder à tous ses désirs et toutes ses envies sans détour. J’ai souri à sa réaction enfantine. Je trouvais ça mignon de sa part d’être ainsi, juste pour une question de différence d’âge. Et pourtant j’en avais que faire de son âge, bien au contraire, la jeunesse avait parfois du bon. Et puis bon, je n’étais pas non plus si vieux que ça. Certes nous avions dix ans d’écart mais qu’est-ce que dix ans qu’on est bien avec l’être en face ? Mes doigts lui ont attrapé le menton pour le forcer à me regarder. D’un geste tendre, je lui ai essuyé les larmes qui commençaient à couler. « Je m’en fous de ton âge, honey. » Je voulais juste le rassurer sur notre avenir. Et que ce n’était pas une barrière d’âge qui allait m’empêcher de le revoir. « Je te veux juste, toi. » Pour approuver mes dires, je l’ai embrassé d’un doux baiser. Je voulais juste qu’il comprenne que seul lui comptait et que non, son jeune âge ne me ferait pas fuir. Cela faisait trois ans que j’attendais d’apprécier de nouveau le contact charnel, le vrai, auprès de quelqu’un, que je n’allais pas le laisser partir. Lui, le seul qui avait réussi en une seule rencontre à me faire oublier pendant plus d’une heure ma belle Aurore. Il avait réussi là où tous les autres avaient lamentablement échoué.

Je voulais juste qu’il fasse de mon corps, le sien. Rien d’autre. Oui tout. J’ai hoché la tête. Tout mon être est à lui. Et surtout qu’il n’en doute jamais. Je l’ai laissé faire.
Oh je l’ai maudit qu’il me fasse autant languir. Ses baisers sur mes cuisses m’ont transporté loin. Électrisant toutes les parties de mon corps. Plus j’en veux plus. J’ai fermé les yeux, pour profiter pleinement de ses lèvres sur mon sexe qui en demandait encore plus, gourmand de ce plaisir tant attendu. Le seul qui puisse me faire cet effet, le seul à me faire partir au quart de tour dès que ses doigts touchent la moindre parcelle de mon corps en feu. Frissonnant de plaisir, la respiration haletante, la voix prise dans la gorge, j’ai réussi à hocher la tête et laissant échapper un « oui » chancelant à sa question. Oui, je veux qu’il me fasse tout. Tout ce qu’il veut, tout ce qu’il a envie et je veux qu’il me prenne maintenant, je n’en peux plus d’attendre. Mes mains se sont plaquées sur ses fesses, le collant à moi, un peu trop impatient de le sentir, enfin, en moi. Mes jambes se sont enroulées autour de sa taille lui laissant l’accès à ce lieu si convoité. « J’en… peux… plus… » ai-je réussi à articuler entre deux respirations saccadées. « Prends-moi maintenant… » le suppliais-je entre deux souffles, en plantant un peu brutalement mes ongles dans son postérieur ferme et musclé, qui m'enivrait.

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MessageVen 19 Mar - 14:17

[Samedi 1 février 2020 - Londres - Appartement de Jérémy]

D'un coup de rein vicieux, Markus parvint à s'échapper de l'étreinte des cuisses de son amant. Jérémy lui ayant donné la permission de prendre le contrôle, il était bien décidé à le faire, mais uniquement à sa manière. Il le cloua donc sur le lit, en lui immobilisant ses poignets de part et d'autre de sa tête. Puis, il vint placer son corps sur le sien, y nichant son sexe dressé contre la hanche de son partenaire, sa cuisse glissée entre les jambes de ce dernier. Avant d'incliner son bassin, dans le but de le frotter contre la queue de son bel enseignant, tandis que sa cuisse pressait doucement ses testicules. - Je veux te donner du plaisir Jérémy. Lui dit-il, d'une voix basse, rauque et un brin animal, tout en déposant son regard dans celui noisette de l'autre homme - Je veux observer ton visage transfiguré par l'orgasme. Je veux entendre tes cris sous l'effet du plaisir. Et, je veux surtout savoir que c'est grâce à moi, avec moi et par moi ! Cela sonnait telle une promesse, qu'il comptait bien honorer. Il se frotta encore un petit peu tout contre le corps moite de son homme, avant de redescendre le long de son ventre, jusqu'à reprendre le sexe rigide et humide entre ses lèvres.

Allongé entre les cuisses ouvertes de son amant, Markus s'appliquait à la tache. Sa bouche, sa langue ainsi que ses mains ne tardèrent pas à se concentrer sur le sexe, les bourses et l'intérieur des cuisses de Jérémy. Maintes fois, il l'emmena au bord de la jouissance, sans pour autant l'y laisser sombrer. Le jeune homme délaissa cette virilité alléchante, afin de reprendre sa respiration et entreprit de lui lécher tant ses testicules que son anus, les mouillants abondements de sa salive. Il le reprit une fois encore en bouche, tandis qu'il le préparait à le recevoir à l'aide de ses doigts longs et agiles qui virent frotter et presser l'intérieur de ce fondement avec délicatesse. Il ressentait le corps de son partenaire se tortiller sous ses attentions, alors qu'il se laissait baiser la bouche, par la queue rigide de celui-ci. N'y tenant plus, il cessa cette tâche pour se consacrer à une autre qui lui serait tout autant plaisante. Il passa son pouce imperceptiblement sur le gland sensible de son amant, pour y recueillir le liquide pré-séminal y perlant, qu'il vint ensuite en enduire sa propre virilité. Lorsque cela fut fait, Markus lui attrapa les chevilles d'une manière brusque, pour les glisser sur ses épaules. Et, il se pencha vers lui, le pliant en deux, tout en envahissant ses lèvres de sa langue et ses doigts entre ses fesses, afin de s'assurer qu'il était apte et prêt à l'accueillir.

Son sexe gonflé d'ardeur ne tarda pas à remplacer ses doigts. Markus fit éprouver à son partenaire chaque centimètre qu'il enfonçait en lui, d'une seule longue et lente poussée, jusqu'à ce que ses testicules virent s'écraser contre ses fesses. Il lui accorda le temps de s'adapter à sa hampe de chair fichée en lui, ondulant juste légèrement du bassin. Puis, le jeune homme commença à bouger, lentement d'abord, par de profonds mouvements de va-et-vient, sans jamais le quitter un instant du regard, respectant sa promesse. Il se redressa un peu, pour mieux prendre appuie sur ses jambes pliées et lui remonta les fesses sur ses cuisses. Il s'enfonçait en lui à grand coup de reins, dur, brûlant, la sueur coulant sur son front, tandis qu'il dirigeait son regard alternativement sur celui noisette de Jérémy, ainsi que sur l'endroit où leurs corps se rejoignaient. Entendre les cris de plaisir de son homme enflammait ses sens et le rendait comme fou. Il plaça les jambes de celui-ci autour de son cou, l'arrière des genoux à présent sur ses épaules et il se vautra littéralement sur lui.

Il n'y avait plus rien de doux, ni de langoureux dans les mouvements de Markus. C'était désormais quelque chose d'énergique, de très viril et de masculin. Sentir le sexe turgescent de l'australien serré entre leurs deux ventres trempés de sueurs et de sperme, provoqua chez lui des grognements de satisfaction, qu'il laissait échapper à chacune de ses pénétrations, de plus en plus fort, de plus en plus rauques. Ses lèvres se refermèrent sur la gorge de son amant, sa langue suivant le tracé palpitant de la jugulaire de ce dernier. Il y appliqua une petite morsure violente de ses mâchoires. Son pouls battait follement à l’intérieur de sa poitrine et il sentait son cœur s'affoler. Il perdait pied, haletant sous l'effort et cela influençait ses coups de reins, qui se faisaient eux plus saccadés. Ses hanches continuèrent à le pilonner à une rythme fou. Puis, il hurla d'une voix rauque, le prénom de son bel enseignant, en rejetant son corps en arrière. Sa queue pulsa sous la libération de son orgasme et il laissa son sperme se rependre à grandes giclées, tant sur le torse de Jérémy que sur ses draps.

Epuisé, Markus laissa son corps s'abattre sur celui de son partenaire, foudroyé par l'extase. - Mon cœur ! Dit-il simplement, en haletant follement, profitant de la douce sensation de son corps nu contre le sien.
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MessageVen 19 Mar - 14:17

[Samedi 1 février 2020 - Appart' de Jérémy - 16h00]

Je n’avais jamais imaginé que je puisse autant être hanté par un regard, une épaule ou un corps. Il avait un regard si perçant, si apaisant où il faisait bon d’y vivre que je n’aurais voulu aller nulle part ailleurs. Me perdre dans ses yeux bleus, n’être plus qu’un avec lui. Je suis en ébullition de ses doigts experts sur mon corps. Mon sang bouillonne dans mes veines sous les coups de sa langue gourmande. Le monde pourrait s’évaporer qu’il ne resterait que lui. Ma respiration se fait plus haletante, le laissant me contrôler entièrement. Je n’étais qu’à lui, rien qu’à lui. Il était incroyable qu’un homme que je ne connaissais pas encore voici une semaine, me fasse autant d’effet. Il m’envoûtait et me hantait. Je le savais maître de mon corps et de mes sentiments. Plus rien d’autre n’existait, simplement lui et ses mains sur mon corps. Je me suis mordu la lèvre au sang, bougeant au rythme de ses doigts sur mon anus. Je n’en pouvais plus d'attendre, je le voulais en moi, et des petits cris de mécontentement ont commencé à s’échapper doucement. Je n’en pouvais plus de me languir ainsi. J’étais grisé par ses gestes, enivré par son regard qui n’était que pour moi. La tête en arrière, je crois avoir juré et hurlé en français qu’il me prenne maintenant. Mes doigts se sont plantés, un peu violemment, dans sa nuque alors que je répondais à cette langue aventureuse. « J’en peux plus, darling » ai-je réussi à dire, le souffle court. C’était une réelle torture que d’attendre, et je suis sûr qu’il y prenait du plaisir à me faire souffrir ainsi.

Et ce fut enfin la délivrance. Enfin il entrait en moi, un long râle de plaisir s’échappant de ma gorge. Je ne le quittais pas des yeux, un sourire naissant sur mes lèvres. Je fonds de plaisir. Mes doigts agrippés si fort aux draps me rentrent dans la paume des mains. Mes ongles dans ma chair me font mal, autant que les coups de reins de mon bel amant m’enflamment. Soulagé d’être, enfin, honorer, je penche la tête en arrière, fermant un instant les yeux pour profiter encore plus de cet instant sublime. J’en veux plus, plus fort et plus vite. J’accueille sa langue sur mon cou, mes mains glissant dans sa chevelure bouclée. J’étais juste fou de lui. Une insulte est sortie en français, à la vive douleur que j’ai ressentie dans mon cou, au moment où mes ongles se plantaient brusquement dans son cuir chevelu. Mon cœur battait vite, alors que je sombrais totalement dans ce corps-à-corps, perdant toute lucidité. Je lui ai mordu doucement le lobe de l’oreille, incapable de faire plus. Ses coups de reins plus puissants me faisaient perdre mes moyens. J’ai laissé tomber mes mains sur les draps, me cambrant sous le joug de ses attaques répétées et si ensorcelantes. J’ai hurlé son prénom, mon sexe libérant la pression en même temps que mon partenaire.

Je l’ai accueilli entre mes bras, essoufflé mais heureux, mon sourire ne s’effaçant pas. Mon index est passé lentement sur ses lèvres. « Tu me refais ça quand tu veux… » ai-je murmuré la respiration toujours haletante. Mes doigts se sont mêlés aux siens. Je les ai portés à mes lèvres pour les embrasser un par un. « Tu n’as pas faim ? J’ai faim. ». Je lui ai donné une petite claque sur son postérieur pour qu’il se lève. Sans prendre le temps de passer au moins mon boxer, j’ai pris la direction de la cuisine. « Je vais te faire goûter une spécialité de chez moi. ». Les Lamingtons étaient des gâteaux en cube à la noix de coco. On peut les manger nature, mais il faut avouer qu’avec une pointe de confiture, ils se marient bien mieux au thé. J’avais rapatrié beaucoup de recettes australiennes en Angleterre. J’ai sorti de leur boite un gros gâteau que j’ai coupé en deux afin de le garnir de confiture. J’ai attrapé Markus par la taille pour le coller à moi, le gâteau à moitié en bouche. Quand il eut l’autre côté en bouche, nos lèvres collées l’une à l’autre, j’ai croqué dans le gâteau. « Gâteau national australien. » ai-je lancé, mes mains se baladant voluptueusement sur ses petites fesses musclées. « Passerais-tu la soirée en ma compagnie ? ». Lui ai-je demandé, en ondulant lentement nos deux corps, avant de capturer une nouvelle fois ses lèvres, pour un baiser tendre.

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MessageVen 19 Mar - 14:18

[Samedi 1 février 2020 - Londres - Appartement de Jérémy]

Markus rouvrit les yeux, encore un peu groggy de ses deux orgasmes et adressa un sourire à son bel enseignant. Durant un instant, ils restèrent comme cela, plaqué l'un contre l'autre par leurs sueurs ainsi que leurs spermes respectifs, à se regarder et sourire comme deux idiots... amoureux. Le jeune homme était béat de voir Jérémy heureux et tressailli au passage de l'index sur ses lèvres. - Pour moi aussi c'était incroyable, fabuleusement bon d'être en toi mon cœur. Lui répondit-il, le timbre encore un peu rauque de toute cette excitation vibrant dans l'air, souriant de plus belle de l'entendre exprimer son désir de le refaire. Il gloussa sous les baisers sur ses doigts, puis rosit de contentement de la petite claque contre ses fesses. Avec regret, comprenant qu'il n'aurait pas le droit à d'autres fessées coquines, il s'étala sur le dos à ses côtés, les jambes écartées, incapable de bouger plus pour le moment. - J'ai faim ... de toi ! Répliqua-t-il en lui adressant un petit clin d'œil malicieux, avant d'ajouter. - Mais à défaut, un peu de nourriture ne sera pas de refus. Il avait placé l'un de ses bras derrière sa tête, l'autre à travers de sa poitrine, admirant le joli fessier de son amant se dodeliner jusqu'à la porte de la chambre. Markus laissa s'écouler quelques bien longues secondes, avant de s'extirper à son tour du lit. En baillant la bouche grande ouverte, il passa une main dans sa chevelure, balayant la pièce de son regard à la recherche de l'endroit où avait atterri son boxer vert, dans sa hâte à s'unir physiquement avec Jérémy. - Je viens déjà de gouter la plus délicieuses des spécialités australiennes, peut-être que je devrais resté sur cette note très positive. Dit-il taquin, en haussant la voix pour se faire entendre depuis l'autre pièce. Finissant par repérer son boxer en équilibre sur une statuette exposée en décoration sur un meuble bas, il s'en approcha afin de s'en saisir et essuyer négligemment le fluide coulant le long de son bas-ventre et de ses cuisses. Il y eut un juron marmonné dans sa barbe, lorsque le jeune homme comprit qu'il ne pourrait plus le remettre à présent. Il n'était pas aussi à l'aise avec sa propre nudité que pouvait l'être son partenaire et il ne se voyait pas vraiment aller le rejoindre au milieu de la cuisine dans le plus simple appareil. Il fit la seule chose lui traversant l'esprit à ce moment-là et récupéra celui de Jérémy, en le levant jusqu'à son visage pour s'imprégner de son odeur, avant de l'enfiler, faute de ne pouvoir le faire de son propriétaire.

Ainsi à demi-vêtu, le jeune homme rejoignit Jérémy qui s'affairait avec diligence en cuisine. Markus s'appuya d'une épaule contre l'un des murs, profitant pour le dévorer d'un regard où luisait cet éclat de concupiscence ne le quittant plus. Il avait beaucoup de mal à détacher son attention de ce sexe au repos oscillant aux moindres mouvements de son amant et il sentait à l'intérieur du boxer qu'il portait, sa virilité flasque recommencer à s'intéresser à nouveau à ce spectacle. C'était incroyable l'effet que l'australien avait sur lui. Il dissimula un bâillement de sa main, en songeant à la couette qu'il venait à peine de quitter, s'imaginant avec aisance s'y glisser en compagnie de ces trois friandises fort appétissantes. Il s'en léchait déjà les babines d'anticipation, perdu dans ce petit fantasme tout personnel, lorsque Jérémy le ramena à la réalité en se saisissant de lui. Il eut un frisson de délice le long de son échine, au contacte des paumes contre sa taille et se laissa entrainer contre le corps nu de son bel enseignant. Un éclat de rire s'échappa de ses lèvres entrouvertes, alors qu'il faisait entrer la seconde partie du gâteau dans sa bouche, jusqu'à finir par toucher celles de l'autre homme. Markus croqua sa part, toujours en riant, et recula sa tête en arrière. Il eut un troisième orgasme en savourant la texture particulière de ce gâteau éponge. Il y avait là tout ce qu'il aimait réunis en un. Glaçage au chocolat, noix de coco et confiture à la myrtille, comment y résister. - Hummmmm... encore ! Dit-il d'une voix rauque, sous le coup du plaisir de la gourmandise et des mains de Jérémy se promenant sur son fessier. En se mordillant la lèvre inférieure, il recueillit de son index un peu de confiture ayant dégouliné sur le torse de son partenaire et vint la déposer sur le bout du nez de ce dernier. Il n'eut guère le temps de faire plus, ses lèvres ravies par un tendre baiser. - Et bien plus encore mon cœur, si tu acceptes ma présence auprès de la tienne, pour un long moment dans ta vie. S'entendit-il répondre à la question posée, sans même en prendre le temps de réfléchir aux mots qu'il prononçait. Markus venait d'être honnête dans ses intentions, à voir comment l'astronome réagirait à cela. Et il vint lécher le bout du nez maculé de confiture de myrtille, espiègle et enjoué. - Quel est le nom de cette pâtisserie ? Que j'en cherche la recette afin de nous en faire à l'avenir. Il avait apprécié de déguster ce gâteau industriel et il lui tardait de faire de même avec une version fait maison. Il déposa un léger baiser au creux de son cou et demanda : - Tu souhaites faire quelques choses en particulier soir ?
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MessageVen 19 Mar - 14:18

[Samedi 1 février 2020 - Appart' de Jérémy - 16h00]

Je n’aurais jamais imaginé, un jour, pouvoir aimer à nouveau, comme j’avais aimé ma belle Aurore. Elle m’avait détruit, mis plus bas que terre, enterré à six pieds sous terre sans aucun moyen de me relever et pourtant, là où tous ceux que j’avais rencontrés avaient échoué, lui, d’un simple regard d’acier avait réussi à me redresser. Il me rendait fou et me faisait perdre pied. Je ne voulais que lui et n’être qu’avec lui. Capable du pire comme du meilleur, je souhaitais - plus que tout - l’avoir à mes côtés encore pour longtemps. Pour cette soirée qui s’apprêtait à débuter, pour cette nuit inoubliable que l’on passerait, pour un lendemain où l’on oublierait tout et un surlendemain assuré de rester à ses côtés. Je voulais tout. Je donnerais tous mes galions pour une histoire avec lui. Mon empire pour une éternité à ses côtés. Traverser les méandres de la vie avec lui, pouvoir l’embrasser tous les jours, le regarder dormir, son sourire au réveil. Je voulais tout. Son sourire. Son regard. Son corps. Son âme, même. Juste lui et moi pour un bout de chemin ensemble. Mon cœur palpitait rapidement. Je redoutais la réponse. Peut-être que nous n’allions pas dans la même direction, peut-être que je n’étais juste qu'un fantasme qu’il voulait oublier ? Après tout, je ne le connaissais pas. Il faut reconnaître que je n’étais pas prêt à subir un second échec. Aurore m’avait suffisamment fait de mal, je ne voulais pas revivre cette période de douleur et de doute. Markus avait réussi là où beaucoup avaient échoué. Il hantait mes nuits et mes jours sans que je ne puisse rien y faire. Cette semaine, mes cours avaient été un peu saccadés, n’ayant que mon bel oubliator en tête. Impossible de m’en défaire. Le seul à m’avoir fait entièrement oublier ma jolie française. Elle me manquait, je ne pouvais le nier. Impossible d’effacer sept ans d’amour, il m’avait fallu du temps pour arrêter de lui en vouloir. Aujourd’hui, mon amour n’avait pas disparu mais la flamme qui m’animait était bien moins vive qu’avant lorsque je pensais aux yeux bleus de ma jolie Aurore. Mais lorsque mon esprit s’égarait dans celui de Markus, la flamme se transformait en un feu ardent qui me brûlait les entrailles. J’en crèverais s’il me disait non. Un sourire béat est apparu sur mes lèvres, suivi d’un imperceptible soupir de soulagement. Il acceptait ma demande, et même plus. « J’en serais l’homme le plus heureux du monde ». J’ai souri bêtement en pensant à la réaction de Juliette lorsque je lui enverrais Asphodèle dès le lendemain matin. Telle une gamine ayant reçu son cadeau tant attendu pour Noël. Et si elle ne transplanait pas dans la minute, c’est que Londres était bien trop éloignée de Saint-Malo pour le faire. Ceci dit, je n’étais pas à l’abri qu’elle débarque dès le lundi pour tout connaître de mon week-end passé en compagnie de Markus, car une chose était sûre je ne comptais pas le lâcher avant lundi midi, heure de mon premier cours de la journée. J’ai pris le deuxième morceau de gâteau, le plaquant doucement sur ses lèvres pour qu’il le prenne. « Ce sont des lamingtons. » ai-je déclaré en léchant copieusement le sucre qui restait autour de ses lèvres. Ma mère faisait les lamingtons comme personne. Elle réussissait à les rendre aussi moelleux qu’un fondant au chaudron. Le défi serait dur à relever pour mon bel amant mais qui étais-je pour le brimer dans ses envies d’art culinaire. J’ai souri en secouant la tête. « Si ne peux suggérer quelque chose afin de les rendre meilleurs, c’est d’ajouter de la farine de mandragore. » Ma mère moldue, jusqu’aux bouts des ongles, avait trouvé cette astuce, un jour où elle lisait un de mes livres de botanique de l’école. Je me souviens qu’il avait fallu que j’aille sur le Diagon Alley de Sydney pour aller chercher de la farine de mandragore, expressément afin que ma mère puisse tester son idée. J’avais du le reconnaitre, ses biscuits étaient nettement meilleurs, et je n’avais pas regretté le déplacement jusqu’au cœur de Sydney pour trouver de la farine de Mandragore.

Mes doigts ont glissé imperceptiblement dans l’élastique de son - mon, la représentation du personnage Picsou dessus ne me faisait pas douter sur le propriétaire - boxer qu’il portait, profitant du doux baiser dans mon cou, qui m’a laissé échapper un petit cri de plaisir, un large sourire sur mes lèvres. Bien sûr j’avais tout un tas d’idées et d’envie pour cette soirée. Faire l’amour. Encore. Et puis, s’il n’en avait pas assez, refaire l’amour. Encore. J’adorais son corps, et je savais que je n’arriverais pas à m’en passer de sitôt. Je le voulais, juste tout entier. Bien sûr, il y avait Halley, à qui je faisais des infidélités, mais étant ma plus chère et tendre amie, elle savait. Elle savait que je ne l’abandonais pas. Elle savait que je reviendrais la voir, l’année prochaine. Ma belle Halley. Pas une année sans la voir. Tous les ans, le même jour, le même télescope, la même heure. Juste elle et moi. J’ai ri, bêtement. « Ma soirée devait se passer en compagnie de Halley, mais… il se pourrait que je la délaisse cette année, pour quelque chose de bien plus… appétissant. » ai-je murmuré entre les dents, tandis que mes lèvres embrassaient son épaule. Adieu Halley, bienvenue Markus. Juliette n’en reviendrait pas que je puisse - moi - délaisser la plus belle comète du monde à mes yeux, que je puisse effacer d’un seul coup de baguette ma soirée en tête-à-tête avec les étoiles. Pour être honnête, je ne l’avais jamais fait, rien n’est plus important que mes étoiles, et seule ma mère réussissait à me faire décrocher de mon télescope lorsque j’étais petit. Il s’est retrouvé assis sur la table de la cuisine. Faufilé entre ses jambes, j’ai passé mes bras autour de ses épaules, lui caressant l’arrière de la tête, lentement. « Je fais tout ce dont tu as envie, j'ai juste envie d’être avec toi. Peu importe le reste. » Je lui ai attrapé brutalement les lèvres pour accéder à sa langue, dans un baiser fougueux et animal, sentant monter en moi une nouvelle dose d’excitation.
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